Une loi qui pose problème : la juridiction sur la loi concernant l’aide active à mourir.
Un projet de loi sur une aide active à mourir a été proposé par le Président de la République. Ce projet de loi serait élaboré cet été et attendu pour la fin du mois de septembre. L’annonce de ce projet de loi a attisé de nombreux débats, facteurs de tensions au Parlement.
En effet, l’accompagnement des personnes en fin de vie n’ont jamais cessé de paraitre. Certains assimilent cet acte comme un homicide et renonce à une mort volontaire tandis que d’autres considèrent que les citoyens devraient être libres de pouvoir choisir la fin de leur vie en raison de sévères souffrances. Ainsi, établir un projet de loi sur ce sujet autant controversé s’avère rude.
Bien entendu, ce projet de loi sera élaboré avant toute chose. Il est vrai, d’importantes conditions seront essentielles concernant le fonctionnement de cette aide médicalement assistée. Emmanuel Macron annonce le fait qu’il sera nécessaire d’être majeur pour pouvoir en bénéficier et qu’il faudra être capable « d’un discernement plein et entier ». Cette aide médicalement assistée concernera uniquement les personnes souffrant d’une maladie incurable dont le pronostic vital est engagé.
Les débats sur cette juridiction s’entendent à l’échelle des pays puis la légalisation sur ce sujet présente des disparités. De nombreux pays européens comme les Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg, l’Espagne ou encore le Portugal autorisent l’euthanasie active. La première légalisation à cet égard, est récente de 2001, à l’origine les Pays-Bas. En contrepartie, ce droit diffère selon les pays. Par exemple, les règles concernant l’âge auquel un individu peut bénéficier de cette aide ne sont pas identiques dans tous les pays autorisant l’euthanasie active.
Actuellement en France, l’euthanasie passive reste autorisée dû à la loi de « Leonetti » de 2005, qui consiste à autoriser l’arrêt des traitements médicaux lors d’une maladie. La France ouvre la voie à la pratique du suicide assisté dans laquelle c’est au patient lui-même d’effectuer l’acte provoquant sa mort. Par conséquent, il est envisagé en France, une législation sur l’euthanasie active concernant les personnes qui ne seront plus aptes au suicide assisté. Seulement, cette pratique peut poser des problèmes, puisque le fait d’avoir recours à une aide médicale et donc un à corps médical pour effectuer l’acte provoquant la mort, peut complexifier les interprétations de cette action. Effectivement, cela peut être perçu comme un homicide, ou encore, dans d’autres cas, comme un acte de compassion et comme une forme d’aide pour mettre fin aux souffrances.
Les règles concernant l’euthanasie restent encore
sensibles et délicates à mettre en place. Les conditions doivent être
présentées clairement. Les juridictions à propos de ce sujet restent donc très
difficiles à définir aujourd’hui selon les différentes opinions publiques et
les interprétations de chacun.